Mon Super look Plus Size :
Inspiré par Ashley Graham & co

Sculpter sa taille dans une ceinture obi XL, grimper sur des talons wahou, glisser tous les regards dans notre décolleté plongeant, oser les dernières tentations tendances de la saison ; à tout ça, OUI, on y a droit. Ouf : les collections Plus Size des grandes enseignes et les e-shops spécialisés – dont certains jusqu’à la taille 70 (!), comme Ulla Popken – déclinent une mode grande taille trendyssime qui nous permet enfin de concocter des looks frais, pointus et désirables. Mais en pratique, on fait comment ?

Avant de plonger dans notre relooking total, on maîtrise 4 règles de base et on les apprend par coeur, comme notre livret de 7 (… comment ça, vous ne connaissez pas votre livret de 7 ?)

Jean slim ? Avec un haut fluide (on n’a pas dit extra large, hein !). Jupe bohème souple ? Avec un top ajusté. C’est très simple, on contraste le haut et le bas. Une pièce souple est confectionnée en matière fluide, qui ne colle pas à la peau mais reste bien coupée, à sa taille.

On ne va pas se le cacher : l’imprimé XL est très difficile à porter, quelle que soit sa taille. Le problème : ça amène illico une densité supplémentaire, comme si on avait une taille en plus. Par contre, très très bonne idée de les réserver sur le haut du corps et avantager un décolleté que tout le monde nous envie. Très bien aussi, les petites lignes verticales qui étirent la silhouette.

Ils sont nos meilleurs amis, en particulier sur des robes, des chemisier et des tops. Comme un voile qui parcourt notre corps, il cache et divulgue. À nous de choisir quoi ! Une poitrine généreuse, des hanches sculpturales, des poignets fins, un cou de danseuse : on montre ! Un petit bidon, des cuisses trop larges : on floute ! Les coupes s’adaptent à nos envies. Aucune obligation de porter un débardeur sans manches si on déteste nos bras.

Sur le bas du corps en particulier, on aime la rigidité, la tenue et les coupes droites. Un jean qui tient en place, une jupe crayon en matière épaisse et même un manteau d’homme droit, mais parfaitement adapté à notre taille. À éviter : les volants, superpositions de matières, poches XL et autres froufrous qui, on l’aura compris, amènent un volume supplémentaire.

Chantre de la diversité et du “body positivisme”, la mannequin de 30 ans et sa taille 46 décomplexée a défriché la voie aux mannequins “plus size” en affichant ses rondeurs sculpturales en une de Vogue, Elle, Glamour, Harper’s Bazar… Elle fut la première mannequin ronde à faire la couverture du numéro maillot de Sports Illustrated et a même une Barbie à son effigie ! Sur les réseaux sociaux, elle n’hésite pas à afficher sa cellulite et pose régulièrement dans les magazines sans retouche.

Sa tenue fétiche : “Les robes serrées et tout ce qui est accentue mes formes. Ma garde-robe est essentiellement noire” (Le Matin).

Consacrée “The Body” par le magazine Elle dont elle faisait la couverture, Tara Lynn est l’un des models les plus sollicités de la prestigieuse agence Ford. Taille 48 et visage poupon, elle n’hésite pas à parler de son adolescence difficile face aux regards et aux critiques de ses camarades. Elle se lance alors dans la course à la minceur, jogge une heure et demi par jour, perd 30 kilos… et son sourire. C’est après avoir repris 10 kg qu’elle entre chez Ford. Et gagne aujourd’hui jusqu’à 25’000€ chaque mois.

Sa tenue fétiche : Le jean slim. “(Les filles rondes) n’osent pas les jeans skinny par exemple. Alors qu’il faut l’avouer : un jean skinny prend sens quand on a des fesses !” confiait-elle à Elle.

Dernière sensation délicieusement ronde du monde de la mode, Candice Huffine a créé l’événement en devenant la première mannequin grande taille à illustrer le calendrier Pirelli. À son prestigieux tableau de chasse, on compte également Vogue, i-D, Harper’s Bazar, W Magazine et les marque Levi’s ou Mango qui en ont fait leur égérie. Pas mal pour cette habitante du Maryland qui s’est vu refuser, ado, l’entrée dans l’industrie de la mode à cause de sa taille… 38. Aujourd’hui, 6 tailles en plus, elle est incontournable.

Sa tenue fétiche ? Une combinaison-pantalon.

À plat, la silhouette est tassée alors que perchée – même sur 2 ou 3 centimètres – elle s’élance comme par magie. La jambe s’affine et la posture est instinctivement corrigée : dos droit, tête haute, vous êtes superbe !

Inspirée du folklore nippon, la ceinture obi ressemble à un mini-corset et a le pouvoir de cintrer la taille. Avec elle, on ceinture TOUT : manteau, chemisier, t-shirt ample, gilet, poncho… aucune limite, elle est l’indispensable pour subjuguer nos hanches de pin-up fifties.

Plus mode que le slim, plus féminin que le boyfriend, voilà notre nouveau meilleur ami, le girlfriend ou le mom jean. On aime sa taille haute qui cache les petits bourrelets, sa taille légèrement évasée sur les hanches, son ourlet roulotté sur la cheville. Essentiels : des escarpins ou des bottines à talons fins.

On a toutes des parties de notre corps qu’on aime et d’autres qu’on aime moins. S’il y a un point sur lequel on est d’accord, c’est que notre poitrine est un vrai atout. On aurait tort de la cacher ! Ne cédons pas à la vulgarité facile mais optons pour un col évasé qui coule sur l’épaule ou pour un body en dentelle qui se devine à l’embouchure d’un décolleté suggestif. Et on s’offre un pendentif tout fin qui ruisselle jusqu’à la naissance des seins. Oh lala !

Easy et pointue, on aurait tort de se priver de cette pièce forte qui devient un basique de toutes les penderies. On évite les faux pas (imprimés géants, coupe large) et on opte pour une version décolletée, bras nus, à peine évasée sur les cuisses qui serre les chevilles. On ne prend aucun risque en la choisissant noire et on cumule les accessoires pour l’illuminer.

Ajusté, il enceint le buste, les bras et la taille et descend sur notre fessier et nos cuisses. Ou comment flouter nos petits complexes l’air de rien. Dessous ? Le minimum (rien ??), une petite robe noire, une jupe crayon, un slim, de jolies chaussures : et voilà un look de working girl stylée remarquable !

Les épaulettes n’ont pas besoin d’être XL mais simplement d’égaler la largeur de nos hanches. Bénéfice ? Une silhouette équilibrée qui, par illusion d’optique, affinera le fessier et la taille. En soirée, on la porte négligemment posée sur les épaules, comme une cape.

Boucles d’oreilles, sacs, colliers : on choisit ses accessoires en version XXL. Une pochette riquiqui contraste et déséquilibre alors qu’un grand sac, type cabas – hyper tendance – harmonisera l’ensemble et insufflera du style. Des BO géantes ? Excellente idée. Comme de grandes créoles – revenues au coeur de la tendance – qui attireront les regards vers notre visage et y apporteront un flash de lumière.

Elle est la blogueuse ronde la plus célèbre de la webosphère francophone. Mais il serait réducteur de la limiter à ça. Stéphanie Zwicky le clame sur son blog : “Le style n’est pas une taille mais une attitude”.

Elle est la blogueuse ronde la plus célèbre de la webosphère francophone. Mais il serait réducteur de la limiter à ça. Stéphanie Zwicky le clame sur son blog : “Le style n’est pas une taille mais une attitude”.

Porte-drapeau frenchy de la diversité, Gaëlle est l’instigatrice du #FrenchCurves qui rassemble une communauté de blogueuses voluptueuses. Sur son blog, des looks colorés, des tips shopping et une bonne dose de bonne humeur.